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5 indices qui révèlent la croissance du BIM en France

5 indices qui révèlent la croissance du BIM en France

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La transition numérique dans le secteur de la construction en France connaît une accélération notable grâce à l’adoption croissante du BIM. Cet outil révolutionnaire ne cesse de transformer les méthodes de travail, de la conception à la gestion de projet, témoignant d’une montée en puissance de la maturité des acteurs du secteur. Pour évaluer cette progression, il est essentiel de se baser sur des indicateurs précis qui reflètent l’évolution des pratiques, des réglementations, et de l’engagement à tous les niveaux de la filière construction. Cet article explore cinq indices clés qui démontrent la croissance du BIM en France.

La transition numérique dans le secteur de la construction en France connaît une accélération notable grâce à l'adoption croissante du BIM. Cet outil révolutionnaire ne cesse de transformer les méthodes de travail, de la conception à la gestion de projet, témoignant d'une montée en puissance de la maturité des acteurs du secteur. Pour évaluer cette progression, il est essentiel de se baser sur des indicateurs précis qui reflètent l'évolution des pratiques, des réglementations, et de l'engagement à tous les niveaux de la filière construction. Cet article explore cinq indices clés qui démontrent la croissance du BIM en France.

Indice Gouvernemental

Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB)

Vers la fin de l’année 2014, la désignation d’un ambassadeur du Numérique (B. Delcambre) a marqué le début du Plan de Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB), s’étalant de 2015 à 2018 et bénéficiant d’un financement de 16 millions d’euros. Le PTNB est une initiative lancée par le gouvernement français dans le but de favoriser la transition numérique du secteur de la construction. Ce plan vise à accroître l’efficacité, la compétitivité et la qualité dans le bâtiment à travers l’adoption du numérique, en particulier en encourageant l’utilisation du BIM (Building Information Modeling).

Le gouvernement choisit d’inciter les acteurs du bâtiment dans l’utilisation du BIM et de ne pas imposer le recours au BIM dans les marchés publics en publiant le décret n° 2016-360 du 25 mars 2016 relatif aux marchés publics – art 42-III :

art.42 – III. L’acheteur peut, si nécessaire, exiger l’utilisation d’outils et de dispositifs qui ne sont pas communément disponibles, tels que des outils de modélisation électronique des données du bâtiment ou des outils similaires.

Dans le cadre général du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB), la pré-normalisation et la normalisation du BIM sont des composantes essentielles pour assurer l’interopérabilité et la qualité des échanges d’informations dans le secteur de la construction.

Elles jouent un rôle clé dans le déploiement efficace du BIM, en définissant des normes ouvertes et des protocoles qui permettent aux différents logiciels et acteurs du bâtiment de communiquer et de collaborer de manière efficace. Ces efforts de normalisation visent à garantir que les informations du bâtiment soient cohérentes, fiables et accessibles tout au long du cycle de vie d’un projet de construction, depuis la conception jusqu’à l’exploitation et la maintenance.

Le PTNB a conduit différentes actions dans ce sens comme :

  • Le soutien à la création d’un guide de rédaction de convention BIM, avec le développement d’un formulaire en ligne pour remplir une convention par projet ;
  • L’expérimentation de la méthodologie de gestion des propriétés d’un objet dans une maquette, avec le développement d’une interface informatique pour administrer la création de ses propriétés (qui sont confiées à des experts métiers) et leur modification ou suppression ;
  • Une action miroir, à savoir comparer une opération qui avait été réalisée de manière traditionnelle avec la même opération refaite en BIM, le but étant de déceler les gains et les points de vigilance pour pouvoir convaincre les TPE-PME ;
  • Un site Internet où les éditeurs peuvent référencer leurs solutions informatiques afin que les utilisateurs puissent trouver le bon outil selon leurs besoins métiers et projets ;
  • Une plateforme – KROQUI – pour pouvoir gérer des projets en BIM de manière collaborative.

Les actions du PTNB sont largement en direction du « BIM pour tous », pour aider les TPE-PME à utiliser le BIM par des guides ou des outils gratuits.

Charte « Objectif BIM 2022 »

La Charte “Objectif BIM 2022”, lancée en novembre 2017 sous l’impulsion du Ministère de la Cohésion des Territoires à l’occasion du salon Batimat. Elle vise à promouvoir l’adoption généralisée du BIM dans le secteur de la construction d’ici 2022. Cette charte s’inscrit dans le cadre plus large du Plan Transition Numérique dans le Bâtiment (PTNB) et a pour but d’accélérer la transformation numérique du secteur.

Plan BIM 2022

Le Plan BIM 2022 prend le relais du PTNB

Le PTNB a ensuite évolué en 2019 en « BIM 2022 », sous la présidence de Y. Lafoucrière, poursuivant l’objectif de favoriser l’accès au BIM pour les TPE, tout en mettant un accent particulier sur le secteur du logement. Ce plan a pour ambition de démocratiser l’usage du numérique parmi les entreprises de moins de 20 employés, pour une amélioration de l’efficacité à long terme.

Il s’articule autour de deux axes principaux :

  • la généralisation de la commande en BIM sur l’ensemble du secteur du bâtiment
  • le déploiement du BIM dans tous les territoires grâce à des outils adaptés.

Le plan inclut huit actions spécifiques, telles que la fiabilisation et sécurisation des commandes et contrats BIM, le développement d’outils de montée en compétence, et la création d’un écosystème dynamique pour faciliter l’échange entre les acteurs, notamment au niveau local. Avec un budget de 10 millions d’euros, ce plan cherche à accompagner la filière de la construction dans sa transformation numérique, en mettant l’accent sur la formation, la collaboration et l’innovation.

Plutôt que de rendre le BIM obligatoire, l’État a donc choisi de l’intégrer de manière « modeste » dans le Code des marchés publics.

Trois nouveaux appels à projets ont été lancé :

  1. Le numérique au service de la performance environnementale, remporté par Time To Beem.
  2. Le numérique au service de la gestion exploitation maintenance (GEM)
  3. Le numérique au service du chantier

Projet MINnD

En 2014, le gouvernement français a lancé un projet de recherche et développement dans le domaine de la construction appelé MINnD pour développer des normes BIM pour les projets d’infrastructure. Il a produit 40 livrables disponibles gratuitement.

Indice de Formation

Orélie

Orélie est une plateforme en ligne gratuite conçue pour aider à la création de cahiers des charges BIM, lancée dans le cadre du Plan BIM en 2021. Elle offre un accompagnement interactif aux maîtres d’ouvrage dans la rédaction, enrichissant les référentiels et guides BIM existants avec un accès facile à diverses ressources.

Pratiquer le BIM

La plateforme “Pratiquer le BIM” répertorie depuis 2022 les formations disponibles sur le BIM et le numérique pour le cycle de vie des constructions, ainsi que les logiciels et applications pour la gestion de maquettes numériques.

Les formations BIM

La formation constitue un pilier essentiel dans la démocratisation et l’adoption du BIM en France. Les établissements d’enseignement supérieur, conscients de l’importance croissante du BIM dans le secteur de la construction, ont progressivement intégré et développé des programmes dédiés à cet outil.

Les grandes écoles d’ingénieurs et les universités françaises offrent une variété de mastères spécialisés qui ciblent spécifiquement le BIM et ses applications dans la construction et la gestion de projet.

Ces programmes sont conçus pour fournir aux étudiants une expertise approfondie et des compétences pratiques essentielles pour naviguer dans l’environnement complexe de la construction numérique.

Graphique de l'évolution des effectifs BIM au CESI

Indice Réglementaire

BIM4Legal

BIM4Legal est un groupe de travail et de réflexion français créé en septembre 2021, destiné à explorer les implications juridiques de la digitalisation dans l’immobilier et la construction via le Building Information Modeling (BIM). Il se concentre sur la mise en place de pratiques juridiques adaptées à l’ère numérique dans ces secteurs, fournissant ressources, formations, et conseils sur la réglementation et la jurisprudence liées au BIM. Son objectif est de promouvoir les meilleures pratiques juridiques et de devenir une référence centrale pour les professionnels du droit travaillant avec le BIM.

La réflexion progresse sur l’obligation du BIM dans certains marchés publics en 2023

La Chaire de droit des contrats publics a récemment rendu son rapport concernant la Digitalisation de la commande publique.

Parmi ses préconisations, la reconnaissance du BIM dans le Code de la commande publique et son caractère obligatoire dans certains projets en fonction de leurs montants.

“𝘙𝘦𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢𝘪̂𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘊𝘰𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘭𝘦 𝘉𝘐𝘔 𝘦𝘵 𝘪𝘯𝘴𝘵𝘢𝘶𝘳𝘦𝘳 𝘶𝘯 𝘉𝘐𝘔 𝘰𝘣𝘭𝘪𝘨𝘢𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦 : 𝘭𝘢 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘯𝘯𝘢𝘪𝘴𝘴𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘶 𝘉𝘐𝘔 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘊𝘰𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘢𝘯𝘥𝘦 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘴’𝘦𝘧𝘧𝘦𝘤𝘵𝘶𝘦 𝘱𝘢𝘳 𝘭’𝘢𝘫𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘦 𝘥𝘪𝘴𝘱𝘰𝘴𝘪𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘴𝘱𝘦́𝘤𝘪𝘧𝘪𝘲𝘶𝘦𝘴 𝘵𝘢𝘯𝘵 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘢𝘳𝘤𝘩𝘦́𝘴 𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘤𝘦𝘴𝘴𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘳𝘦𝘭𝘢𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴 𝘢𝘶 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘢̀ 𝘶𝘯𝘦 𝘮𝘦́𝘵𝘩𝘰𝘥𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘢𝘣𝘰𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶𝘵𝘰𝘶𝘳 𝘥’𝘶𝘯𝘦 𝘮𝘢𝘲𝘶𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘵𝘳𝘶𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘰𝘶 𝘥𝘦 𝘳𝘦́𝘯𝘰𝘷𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥’𝘰𝘶𝘷𝘳𝘢𝘨𝘦𝘴. 𝘗𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦𝘳𝘵𝘢𝘪𝘯𝘴 𝘱𝘳𝘰𝘫𝘦𝘵𝘴 𝘢𝘶-𝘥𝘦𝘴𝘴𝘶𝘴 𝘥’𝘶𝘯 𝘤𝘦𝘳𝘵𝘢𝘪𝘯 𝘴𝘦𝘶𝘪𝘭, 𝘭𝘦 𝘳𝘦𝘤𝘰𝘶𝘳𝘴 𝘢̀ 𝘶𝘯𝘦 𝘵𝘦𝘭𝘭𝘦 𝘮𝘢𝘲𝘶𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘯𝘶𝘮𝘦́𝘳𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘷𝘪𝘦𝘯𝘥𝘳𝘢𝘪𝘵 𝘰𝘣𝘭𝘪𝘨𝘢𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦, 𝘴𝘢𝘶𝘧 𝘦𝘹𝘤𝘦𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴”.

Indice de Marché

Publication du baromètre sur l’usage du numérique et du BIM par les professionnels de la construction

Le baromètre du PTNB d’avril 2017 révélait que dans le secteur du bâtiment en France, 80 % des professionnels admettent ne pas avoir une connaissance suffisante du BIM et 65 % n’utilisent pas cette technologie mais qu’en un an, l’utilisation du BIM est passée de 27% à 35% dans le secteur.

Le « Baromètre sur l’usage du numérique et du BIM par les professionnels de la construction », s’inscrivant dans le cadre du Plan BIM 2022, dont l’objectif est de mesurer des tendances d’évolutions par rapport à l’année dernière, révèle une perception et une adoption croissantes du BIM dans le secteur.

Il montre que les efforts et initiatives de sensibilisation ont un impact significatif et doivent être poursuivis :

  • 48% (+11pts) des acteurs de la filière sont convaincus que le BIM est un enjeu stratégique ou important pour leur activité.
  • 66% (+10pts) de ceux qui travaillent en BIM sont convaincus de son utilité et de son importance.
  • 17% (+10pts) ont déployé des actions en faveur du BIM dans leur entreprise.

L’utilisation des outils numériques de CAO et BIM est également en hausse, avec 21% des professionnels les utilisant régulièrement (+4 points). Par ailleurs, les entreprises travaillant en BIM représentent jusqu’à 22% du marché global des travaux.

Les principaux freins identifiés au développement du BIM incluent :

  • le manque de perception de son utilité (60%),
  • les coûts d’investissement (29%),
  • et l’adaptabilité du BIM aux projets ou à la taille de l’entreprise (24%).

Les leviers pour accélérer son adoption comprennent:

  • des subventions pour l’acquisition de matériel ou logiciels BIM (29%),
  • la formation (21%),
  • et la demande de solutions logicielles plus spécialisées (67%).

L’offre logicielle actuelle répond partiellement aux besoins des acteurs, car 67% d’entre eux souhaiteraient des solutions logicielles plus spécifiques à leurs métiers.

Diffusion, adoption et implémentation du BIM dans les agences d’architecture en France

En 2019, l’ENSA de Nancy et le MAP-CRAI, en collaboration avec le Conseil National de l’Ordre des Architectes (CNOA), ont dévoilé les résultats d’une recherche s’appuyant sur la thèse d’Elodie Hochscheid. L’étude a révélé que malgré le fait que plus de la moitié des cabinets d’architecture interrogés (58%) n’intègrent pas les méthodologies BIM dans leurs pratiques, il n’existe pas une opposition marquée à l’intégration de ces technologies. En effet, une grande majorité d’architectes voient dans le BIM un vecteur potentiel d’amélioration de leur activité professionnelle : 79% des participants à l’enquête perçoivent ces nouvelles approches comme bénéfiques pour la performance de leur agence. Par ailleurs, 76% des sondés jugent que le BIM et les outils associés s’accordent avec leurs méthodes de travail et s’alignent sur leur conception du métier d’architecte, qui se caractérise par sa diversité.

Indice du Tissu Associatif 

BuildingSMART France – Mediaconstruct

Depuis sa création, buildingSMART France – Mediacontruct, association à but non lucratif, contribue à l’intérêt général dans le domaine du BIM, devenant une référence technique pour les autorités publiques. Elle a pour missions de résoudre des problématiques professionnelles, favoriser la continuité numérique, développer l’openBIM, et amplifier l’influence française à l’international.

  • Le projet eXpert, lancé par buildingSMART France sous l’égide de la DGE, visait à dynamiser les PME/PMI via le numérique, en promouvant l’adoption du BIM dans le secteur du bâtiment pour améliorer sa compétitivité. On peut citer quelques missions :
  • Dès 2013, le Plan Urbanisme Construction Architecture (PUCA) met en place des consultations “BIM maquette numérique”. Il s’agit d’études mettant en avant les bonnes pratiques et les premières expérimentations du BIM ;
  • En 2014, le Plan du Bâtiment Durable publie un rapport, “BIM et gestion du patrimoine” ;

Association BIMERS

L’association BIMERS rassemble les professionnels du BTP et des nouvelles technologies de la région Nouvelle Aquitaine investis dans une démarche BIM. Cette communauté a pour objectif majeur de contribuer à la dynamisation du BIM au sein des structures de la région. Axés sur des valeurs humaines fortes, les BIMERS partagent, échangent, et améliorent leurs connaissances, leurs méthodes ainsi que leurs processus BIM interne et externe pour solutionner les problématiques métiers qu’ils rencontrent dans des situations opérationnelles.

Collectif BOB

Le Collectif des “Breizh Open BIMers” est un groupe d’échange et de partage des initiatives locales autour du BIM.

BIM Normands

Le Réseau BIM Normand est une initiative collaborative en Normandie, coordonnée par l’association NOVIMAGE, qui vise à unir les professionnels autour du BIM/maquette numérique. Il rassemble des acteurs privés et publics pour partager des informations, des bonnes pratiques et des ressources documentaires. L’objectif est d’encourager la communication et la collaboration entre les acteurs de la région pour éviter la redondance des efforts et pour renforcer la Normandie en tant que région active dans le domaine du BIM​.

Build and Connect

Le pôle de compétitivité Build and Connect est dédié à la transition numérique et écologique dans le secteur du bâtiment et des infrastructures. Il soutient l’innovation et la collaboration entre les entreprises, les centres de recherche et les formations pour développer des solutions durables et intelligentes dans la construction. Ce pôle encourage l’échange d’expertises et le développement de projets innovants pour répondre aux enjeux environnementaux et aux nouvelles pratiques du secteur.

BIM WORLD Paris– Jumeaux Numériques 2024

L’événement BIM WORLD – Jumeaux Numériques 2024 à Paris Expo, avec plus de 11 000 participants, s’affirme comme un rendez-vous incontournable du secteur. Il rassemble des acteurs majeurs comme Autodesk, soulignant son rôle de point central pour l’échange sur le BIM et le jumeau numérique en Europe. La prochaine édition se concentrera sur la 8ème thématique essentielle : la compétence et la formation dans ces domaines.

Conclusion

Les données et initiatives décrites tout au long de cet article illustrent clairement que le BIM est en train de devenir une norme incontournable dans le secteur de la construction en France. Avec le soutien gouvernemental continu, l’évolution réglementaire adaptative, l’enrichissement des programmes de formation, la reconnaissance croissante du marché, et l’engagement actif des associations professionnelles, la France se positionne comme un leader dans l’adoption du BIM. Ces indicateurs ne sont pas seulement des chiffres ; ils sont le reflet d’une dynamique de transformation profonde qui promet de rendre l’industrie de la construction plus efficace, durable et compétitive. La surveillance continue de ces indicateurs est essentielle pour assurer que la montée en puissance de la maturité BIM continue sur sa lancée positive, influençant favorablement les normes et pratiques à une échelle nationale et internationale. En maintenant cette trajectoire, la France est bien partie pour réaliser une véritable révolution numérique dans la construction, au bénéfice de tous les acteurs impliqués.

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