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Le glossaire du BIM

et du bas carbone

A

ACV (Analyse du Cycle de Vie) :

L’Analyse du Cycle de Vie (ACV) est une méthode d’évaluation normalisée et globale qui joue un rôle essentiel dans la quantification des impacts environnementaux multicritères, tels que le carbone, l’eau, ou l’occupation des sols, d’un système – que ce soit un produit, un service, une entreprise ou un procédé. En embrassant toutes les étapes du cycle de vie, de la production à la fin de vie, l’ACV permet de réaliser un bilan environnemental complet.

L’ACV est l’outil le plus abouti pour mesurer de manière précise et exhaustive les effets sur l’environnement, en utilisant l’équivalent CO2 comme unité de mesure pour les émissions de carbone.

Cette méthode permet de structurer le bilan des produits et équipements dans le cadre des Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) et des Profils Environnementaux Produits (PEP).

B

Bilan carbone

Le bilan carbone est une méthode d’évaluation quantitative des émissions de gaz à effet de serre (GES) produites directement ou indirectement par une entité, un produit, une activité ou un service. Cette approche vise à mesurer l’impact climatique global en prenant en compte toutes les sources d’émissions de carbone, depuis la production des matières premières jusqu’à la fin de vie du produit ou service concerné.

L’objectif du bilan carbone est de fournir un aperçu complet des contributions d’un acteur au réchauffement climatique, permettant ainsi d’identifier les leviers d’action pour réduire son empreinte carbone. Il constitue un outil fondamental pour les démarches de responsabilité environnementale et de développement durable, aidant les organisations à s’aligner avec les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le changement climatique.

Dans le contexte des projets de construction, les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées peuvent être classées principalement dans les scopes 1, 2, et 3 du bilan carbone, selon l’origine et la nature des émissions. Voici comment ces émissions se répartissent généralement :

  • Scope 1 (Émissions directes) : Pour les projets de construction, cela inclurait les émissions directes provenant des équipements de chantier qui fonctionnent à l’énergie fossile, comme les engins de terrassement, les grues, et les générateurs. Cela concerne les émissions générées directement sur le site de construction.
  • Scope 2 (Émissions indirectes liées à l’énergie) : Cela englobe les émissions résultant de la consommation d’électricité achetée et utilisée sur le site de construction pour l’éclairage, les outils électriques, et autres besoins en énergie. Bien que ces émissions ne soient pas produites directement par le projet de construction lui-même, elles sont indirectement liées à l’activité de construction à travers l’utilisation d’énergie produite ailleurs.
  • Scope 3 (Autres émissions indirectes) : Cette catégorie est la plus vaste et laplus significative pour les projets de construction. Elle inclut :
    • Les émissions amont liées à l’extraction, à la production, et au transport des matériaux de construction et des équipements utilisés sur le chantier.
    • Les émissions aval liées à l’utilisation, à l’entretien, et à la fin de vie des bâtiments construits, incluant la démolition et le recyclage des matériaux.
    • Les émissions liées aux déplacements des employés et des sous-traitants pour se rendre sur le site de construction.

Les projets de construction ont donc un impact significatif dans le scope 3, qui représente la majorité de leurs émissions de GES. Cela souligne l’importance d’adopter des pratiques de construction durable, comme l’utilisation de matériaux à faible empreinte carbone, la mise en œuvre de techniques de construction économes en énergie, et la planification de bâtiments à haute performance énergétique, pour réduire les émissions indirectes liées à ces projets. De plus, les efforts pour minimiser l’impact environnemental des projets de construction doivent également considérer les émissions directes et liées à l’énergie pour une approche holistique de la durabilité dans le secteur de la construction.

C

Codification

La codification fait référence à un système de classification ou de numérotation utilisé pour identifier et organiser les éléments d’un projet de construction de manière cohérente et standardisée. Elle est un élément clé du processus BIM, permettant d’identifier et d’organiser les éléments d’un projet de construction de manière cohérente et standardisée. Elle facilite la gestion des données, la communication et la collaboration entre les différentes parties prenantes du projet, ce qui contribue à optimiser l’efficacité et la qualité de la conception et de la construction.

Voici une explication détaillée de ce concept :

  1. Identification des éléments :
    • La codification permet d’attribuer des codes uniques à chaque élément ou composant d’un projet de construction, tels que les murs, les portes, les fenêtres, les équipements MEP (mécanique, électrique, plomberie), etc. Ces codes sont utilisés pour identifier et référencer précisément chaque élément dans le modèle BIM.
  2. Organisation hiérarchique :
    • Les systèmes de codification peuvent être organisés de manière hiérarchique, avec des codes principaux pour les catégories générales d’éléments (par exemple, les disciplines comme architecture, structure, MEP) et des sous-codes pour des catégories spécifiques ou des types d’éléments.
  3. Normalisation et standardisation :
    • Les systèmes de codification sont souvent normalisés et standardisés par des organisations industrielles et des organismes de normalisation pour garantir une utilisation cohérente et universelle. Cela facilite la communication et la collaboration entre les différents acteurs du projet.
  4. Facilitation de la gestion des données :
    • En utilisant une codification cohérente, il est plus facile de gérer et d’organiser les données du projet, car chaque élément est clairement identifié par un code unique. Cela simplifie également la recherche et l’extraction d’informations spécifiques à partir du modèle BIM.
  5. Intégration avec d’autres systèmes :
    • Les systèmes de codification peuvent être intégrés avec d’autres systèmes de gestion de l’information utilisés dans le secteur de la construction, tels que les systèmes de gestion des actifs, les systèmes de gestion de la maintenance et les systèmes de gestion des coûts, pour assurer la cohérence des données à travers l’ensemble de la chaîne de valeur.

Convention BIM

Définition de la Convention BIM

La Convention BIM est un document contractuel qui définit les méthodes de travail collaboratives, les procédures, et les standards à suivre par tous les participants d’un projet de construction utilisant le BIM. Elle établit les règles et la marche à suivre pour la production, la calibration, la validation, et la transmission des données constitutives de la maquette numérique du bâtiment. Ce document est essentiel pour assurer une communication et une collaboration efficaces entre tous les acteurs d’un projet. 

 

Qui rédige la Convention BIM ?

La rédaction de la Convention BIM est généralement confiée au BIM Manager du projet. Le BIM Manager est responsable de l’intégration du BIM dans les processus de travail du projet et assure que toutes les parties prenantes adhèrent aux normes établies dans la convention. Cette responsabilité inclut la traduction des objectifs de la maîtrise d’ouvrage (MOA) pour la maîtrise d’œuvre (MOE) et les entreprises intervenantes. 

 

Pourquoi la Convention BIM est importante ?

La Convention BIM est importante car elle garantit que tous les intervenants d’un projet utilisent une méthodologie cohérente et partagent une compréhension commune des objectifs et des attentes. Cela permet d’éviter les malentendus, réduit les erreurs, et améliore l’efficacité globale du projet. En définissant clairement les rôles, les responsabilités, et les procédures, la convention aide à optimiser la gestion du projet et à atteindre les objectifs de coût, de délai, et de qualité.

 

Rédaction de la Convention BIM

La rédaction de la Convention BIM implique plusieurs étapes clés :

  1. Description du projet : Définir l’envergure, les objectifs, et les spécificités du projet.
  2. Définition des objectifs BIM : Établir les attentes en termes de délais, coûts, certifications, et autres critères spécifiques au projet.
  3. Identification des acteurs : Déterminer les rôles et responsabilités de chaque participant, y compris la MOA, la MOE, et les entreprises.
  4. Cas d’usages BIM : Préciser comment le BIM sera utilisé pour atteindre les objectifs du projet, y compris la modélisation, les analyses de coût, l’évaluation de l’impact carbone, etc.
  5. Environnement commun de données (ECD) : Spécifier les protocoles pour le partage et la gestion des données du projet.
  6. Infrastructure numérique : Décrire les outils et systèmes informatiques qui seront utilisés.
  7. Niveau de détail des objets : Définir le niveau de précision des informations contenues dans les modèles BIM.
  8. Livrables BIM : Lister les documents et les modèles numériques qui seront produits.

Le contenu de la Convention BIM

Outre les éléments mentionnés ci-dessus, la Convention BIM peut également inclure des directives sur les formats de fichier à utiliser, les procédures de mise à jour des modèles, les stratégies de gestion des modifications, et les protocoles de sécurité des données. Elle peut détailler les exigences pour les révisions et les validations des modèles à différentes étapes du projet.

D’après BuildingSMART, la convention BIM doit comporter au minimum 8 parties :

  • La description du projet ;
  • La définition des objectifs BIM attachés au projet (délais, coût, certifications, …) ;
  • L’identification des acteurs (rôles et responsabilités) ;
  • Les cas d’usages BIM venant préciser les objectifs BIM énoncés par la MOA dans son cahier des charges (modéliser une MN, réaliser des synthèses, estimer le coût, évaluer l’impact carbone, …) ;
  • Spécifier l’environnement commun de données ;
  • Caractériser l’infrastructure numérique ;
  • Définir le niveau de représentation et d’information des objets ainsi que toutes les caractéristiques communes à l’ensemble des éléments modélisés ;
  • Lister les livrables BIM ;

Conclusion

En conclusion, la Convention BIM est un outil essentiel pour la réussite d’un projet de construction utilisant le BIM. Elle favorise une collaboration efficace et assure que tous les participants travaillent selon un cadre commun. Sa mise en place minutieuse et sa validation par tous les acteurs sont indispensables pour atteindre les objectifs de qualité, de coût, et de délai du projet.

Cahier des charges BIM

Définition du cahier des charges BIM

Le cahier des charges BIM se présente comme un pilier fondamental dans le cadre des projets de construction et de réhabilitation faisant appel à la Modélisation des Informations du Bâtiment (BIM). Ce document contractuel, élaboré avec soin, définit avec précision les exigences et les attentes de la maîtrise d’ouvrage (MOA) concernant la modélisation des informations du bâtiment, englobant les objectifs BIM, les livrables attendus, les niveaux de détail (LOD), ainsi que les standards et protocoles à suivre. En outre, il détaille les modalités de collaboration entre les différents acteurs du projet, traduisant la politique de qualité et de performance attendue du BIM par la MOA pour ses projets. Cela inclut notamment les exigences et objectifs visant à enrichir la maquette BIM GEM (Gestion Exploitation Maintenance).

Qui le rédige ?

La rédaction du cahier des charges BIM, tâche généralement confiée à l’Assistant à Maîtrise d’Ouvrage (AMO) spécialisé en BIM, est réalisée en collaboration étroite avec la MOA. L’AMO BIM a pour mission de transformer les objectifs stratégiques et les besoins spécifiques de la MOA en exigences techniques et fonctionnelles précises.

Pourquoi le cahier des charges BIM est important ?

Le cahier de charges BIM est essentiel pour plusieurs raisons :

  • Clarification des attentes : Il définit clairement ce qui est attendu de chaque intervenant, réduisant ainsi les risques de malentendus et d’erreurs.
  • Uniformisation des processus : En établissant des normes de travail communes, il facilite une collaboration efficace entre les différentes équipes.
  • Optimisation de la gestion de projet : Il aide à structurer la planification, l’exécution, et le suivi du projet, contribuant à son bon déroulement et à la satisfaction des objectifs.
  • Amélioration de la qualité : En spécifiant les exigences de qualité pour les modèles BIM et les livrables, il contribue à l’atteinte des standards de qualité attendus.

Le contenu du cahier des charges BIM

Un cahier des charges BIM complet doit inclure plusieurs éléments clés :

Objectifs BIM : Description des ambitions du projet en matière de BIM, y compris l’exploitation et la maintenance des bâtiments, la gestion patrimoniale, etc.

Usages BIM : Identification des usages spécifiques de la maquette numérique (études de conception, simulation énergétique, gestion de l’exploitation…).

Livraisons et Niveaux de Développement : Détail des livrables BIM attendus à différentes phases du projet avec les niveaux de détail requis pour chaque élément modélisé.

Normes et Standards : Référencement des normes à suivre (ISO 19650, conventions de nommage, etc.), y compris les formats de fichiers et les protocoles de données.

Méthodes de travail collaboratif : Description des procédures de collaboration, choix d’une plateforme BIM (Common Data Environment), et modalités d’échange de données.

Aspects Juridiques et Contractuels : Définition des droits d’exploitation, propriété intellectuelle, mesures en cas de non-conformité, et conditions de règlement des conflits.

Glossaire : Un glossaire des termes techniques et spécifiques au BIM pour éviter les malentendus et clarifier la communication.

Le processus de rédaction

Recueil des Besoins : L’AMO BIM collecte et analyse les besoins de la MOA et des futurs utilisateurs du bâtiment.

Ateliers de Travail : Organisation d’ateliers avec les parties prenantes pour discuter des objectifs BIM, des usages, et des exigences spécifiques.

Rédaction : L’AMO BIM rédige le cahier des charges en s’appuyant sur les inputs recueillis, en intégrant les meilleures pratiques et les standards du secteur.

Révision et Validation : Le document est revu par la MOA et potentiellement par d’autres experts BIM pour validation finale avant sa diffusion aux parties prenantes du projet.

Conclusion

Le cahier des charges BIM est un outil essentiel pour la réussite d’un projet de construction ou de réhabilitation impliquant le BIM. Il assure que tous les acteurs du projet partagent une vision commune et travaillent de manière coordonnée vers les objectifs définis. Sa rédaction nécessite une compréhension approfondie des enjeux du BIM, une collaboration étroite entre la MOA et l’AMO BIM, et une communication claire avec l’ensemble des parties prenantes.

D

Dimensions

2D (Deux dimensions) :

    • La modélisation 2D représente des objets et des informations dans un plan bidimensionnel, souvent avec des dessins techniques tels que des plans, des coupes et des élévations.
    • Dans le contexte du BIM, les modèles 2D peuvent être utilisés pour représenter la géométrie et les informations de base des bâtiments, mais ils sont limités en termes de visualisation et de capacité à représenter des données détaillées.

3D (Trois dimensions) :

    • La modélisation 3D représente des objets et des informations dans un espace tridimensionnel, permettant une représentation plus réaliste et précise de la géométrie et des caractéristiques des bâtiments.
    • Dans le contexte du BIM, les modèles 3D sont largement utilisés pour créer des représentations numériques détaillées des bâtiments, y compris leur structure, leurs systèmes MEP (mécanique, électrique, plomberie) et d’autres informations pertinentes.

4D (Quatre dimensions) :

    • La dimension supplémentaire du temps est ajoutée à la modélisation 3D, ce qui permet de créer des modèles 4D ou des simulations qui intègrent la planification temporelle dans le processus de construction.
    • Dans le contexte du BIM, les modèles 4D permettent de visualiser et de planifier la séquence temporelle des activités de construction, ce qui aide à optimiser la planification, à identifier les conflits potentiels et à améliorer la gestion du projet.

5D (Cinq dimensions) :

    • La cinquième dimension ajoutée à la modélisation 3D est celle des coûts. Cela signifie que les modèles 5D intègrent également des informations sur les coûts associés à la construction et à la gestion du projet.
    • Dans le contexte du BIM, les modèles 5D permettent une estimation des coûts plus précise et une gestion efficace des budgets tout au long du cycle de vie du projet en associant les données géométriques du modèle 3D avec des informations sur les matériaux, les quantités et les coûts.

F

Format ouvert

Un “Format Ouvert” se réfère à un format de fichier qui est non-propriétaire, c’est-à-dire un format de données qui n’est pas exclusif à un seul fabricant ou à une seule plateforme logicielle. Les formats ouverts sont conçus pour être largement accessibles et interopérables, ce qui signifie qu’ils peuvent être utilisés et compris par différents logiciels et systèmes, ce qui favorise la collaboration et l’échange de données entre différents acteurs du secteur de la construction.

I

IFC

L’IFC est un format de fichier standard ouvert utilisé pour échanger des données et des informations entre différents logiciels BIM.

  1. Format de fichier interopérable :
    • IFC est un format de fichier conçu pour faciliter l’interopérabilité entre différents logiciels et plateformes BIM. Il permet l’échange de données et d’informations entre les différentes parties prenantes d’un projet de construction, quels que soient les logiciels utilisés.
  2. Structure basée sur des objets :
    • Les fichiers IFC sont basés sur une structure de données orientée objet, ce qui signifie que les informations sont organisées en entités distinctes, telles que murs, portes, fenêtres, etc., avec des attributs et des propriétés associés à chaque objet.
  3. Normalisé par BuildingSMART :
    • IFC est développé et maintenu par l’organisation internationale à but non lucratif BuildingSMART, qui promeut l’adoption de normes ouvertes et de processus collaboratifs dans l’industrie de la construction. Les spécifications IFC sont régulièrement mises à jour pour répondre aux besoins changeants de l’industrie.
  4. Compatibilité avec le processus BIM :
    • En utilisant le format IFC, les professionnels du BIM peuvent échanger des modèles, des données et des informations entre différentes phases du processus de construction, de la conception initiale à la gestion de la construction et à la maintenance du bâtiment.
  5. Intégration de données multidisciplinaires :
    • Les fichiers IFC peuvent contenir une grande variété d’informations multidisciplinaires, y compris des informations architecturales, structurelles, MEP (mécanique, électrique, plomberie), ainsi que des données liées aux coûts, aux délais et à d’autres aspects du projet.
  6. Facilitation de la collaboration et de la coordination :
    • En utilisant IFC, les professionnels du BIM peuvent collaborer plus efficacement et coordonner leurs activités avec d’autres parties prenantes du projet, ce qui contribue à réduire les erreurs, les conflits et les retards tout au long du cycle de vie du projet.

En résumé, IFC est un format de fichier standard ouvert largement utilisé dans le domaine du BIM pour échanger des données et des informations entre différents logiciels et plateformes, facilitant ainsi la collaboration, la coordination et l’interopérabilité dans l’industrie de la construction.

IFC2X3

IFC2X3, également connu sous le nom de “Industry Foundation Classes version 2×3”, est une version spécifique du format de fichier IFC (Industry Foundation Classes). Voici une explication détaillée de ce concept :

  1. Version spécifique du format IFC :
    • IFC2X3 est une version spécifique du format de fichier IFC, qui est un standard ouvert utilisé pour échanger des données et des informations entre différents logiciels et plateformes BIM.
  2. Évolution du standard IFC :
    • IFC2X3 fait partie de l’évolution continue du standard IFC, avec des mises à jour et des améliorations apportées aux fonctionnalités et aux capacités du format de fichier pour répondre aux besoins changeants de l’industrie de la construction.
  3. Compatibilité et interopérabilité :
    • IFC2X3 est largement utilisé dans l’industrie de la construction pour assurer la compatibilité et l’interopérabilité entre les différents logiciels et plateformes BIM utilisés par les professionnels du secteur. Il permet l’échange de données et d’informations de manière transparente et efficace, facilitant ainsi la collaboration et la coordination entre les différentes parties prenantes du projet.
  4. Fonctionnalités et capacités :
    • IFC2X3 offre une gamme de fonctionnalités et de capacités pour représenter divers aspects d’un projet de construction, y compris la géométrie des éléments, les propriétés matérielles, les attributs des composants, les relations spatiales, les hiérarchies de données, etc.
  5. Normalisation et standardisation :
    • IFC2X3 est normalisé et standardisé par des organisations industrielles telles que BuildingSMART, qui veillent à ce que le format de fichier soit largement accepté et utilisé dans l’industrie de la construction. Cela garantit une utilisation cohérente et uniforme du format de fichier dans différents contextes et applications.

En résumé, IFC2X3 est une version spécifique du format de fichier IFC utilisé dans le domaine du BIM pour échanger des données et des informations entre différents logiciels et plateformes, assurant ainsi la compatibilité, l’interopérabilité et la normalisation dans l’industrie de la construction.

La version IFC2X3 date de 2005. Elle est actuellement la version référence.

IFC4

IFC4, également connu sous le nom de “Industry Foundation Classes version 4”, est une version spécifique du format de fichier IFC (Industry Foundation Classes). Voici une explication détaillée de ce concept :

  1. Évolution du standard IFC :
    • IFC4 représente une évolution du format de fichier IFC, avec des mises à jour et des améliorations apportées aux fonctionnalités et aux capacités du standard pour répondre aux besoins émergents de l’industrie de la construction.
  2. Amélioration des fonctionnalités :
    • IFC4 introduit de nouvelles fonctionnalités et capacités par rapport aux versions précédentes, telles que des améliorations dans la représentation des données géométriques, l’intégration de métadonnées supplémentaires, le support pour de nouveaux types de propriétés et d’attributs, etc.
  3. Adaptation aux besoins actuels :
    • La version IFC4 est conçue pour répondre aux exigences croissantes des projets de construction modernes, notamment en termes de complexité, de collaboration multi-disciplinaire et de gestion des informations tout au long du cycle de vie du projet.
  4. Normalisation et standardisation :
    • Tout comme les versions précédentes, IFC4 est normalisé et standardisé par des organisations industrielles telles que BuildingSMART. Cela garantit une utilisation cohérente et uniforme du format de fichier dans l’industrie de la construction, facilitant ainsi la compatibilité et l’interopérabilité entre les différents logiciels et plateformes BIM.
  5. Compatibilité avec les versions antérieures :
    • Bien que IFC4 apporte des améliorations significatives, il est souvent conçu pour être compatible avec les versions antérieures du standard. Cela permet une transition en douceur vers la nouvelle version tout en préservant la compatibilité avec les projets existants et les logiciels BIM qui utilisent des versions plus anciennes d’IFC.

En résumé, IFC4 est une version évoluée du format de fichier IFC utilisé dans le domaine du BIM pour représenter et échanger des données et des informations entre différents logiciels et plateformes. Avec ses améliorations et ses fonctionnalités étendues, IFC4 joue un rôle crucial dans la promotion de la compatibilité, de l’interopérabilité et de la normalisation dans l’industrie de la construction.

Interopérabilité

L’intéropérabilité est la capacité des différents logiciels, systèmes et plateformes BIM à échanger des données et à collaborer de manière transparente et efficace.

Cela permet aux professionnels du BIM d’utiliser une variété d’outils et de plateformes tout en conservant l’intégrité des données.

Les logiciels BIM peuvent utiliser différents formats de fichiers pour stocker les données, tels que IFC (Industry Foundation Classes), COBie (Construction Operations Building information exchange), et d’autres formats propriétaires. L’interopérabilité garantit que ces formats peuvent être compris et utilisés par d’autres logiciels, facilitant ainsi l’échange d’informations entre les parties prenantes du projet.

L’interopérabilité est souvent réalisée en se basant sur des standards ouverts et des protocoles de communication qui sont largement acceptés par l’industrie. Cela permet une intégration harmonieuse entre différents systèmes et une collaboration efficace entre les professionnels du BIM.

En permettant l’échange transparent des données, l’interopérabilité facilite la collaboration et la coordination entre les différents acteurs d’un projet de construction. Les architectes, ingénieurs, entrepreneurs et autres parties prenantes peuvent travailler ensemble de manière plus efficace, ce qui conduit à une meilleure prise de décision et à une exécution plus fluide du projet.

L’interopérabilité contribue à réduire les coûts et les délais de projet en évitant la nécessité de convertir manuellement les données entre différents formats ou de reconstruire des modèles à partir de zéro. Cela permet également d’éviter les erreurs et les duplications de travail, ce qui améliore l’efficacité globale du processus de construction.

En résumé, l’interopérabilité est un élément essentiel dans le domaine du BIM, permettant aux professionnels de collaborer efficacement, d’échanger des données et des informations de manière transparente, et d’optimiser les processus de travail tout au long du cycle de vie d’un projet de construction.

J

Jumeau numérique

un jumeau numérique est une représentation virtuelle en temps réel d’un bâtiment ou d’une infrastructure physique, basée sur des données et des informations précises provenant d’un modèle BIM. Voici une explication détaillée de ce concept :

  1. Reproduction virtuelle du projet :
    • Un jumeau numérique reproduit fidèlement les caractéristiques physiques et fonctionnelles d’un bâtiment ou d’une infrastructure dans un environnement virtuel. Il est alimenté par des données extraites du modèle BIM, ce qui permet une représentation précise et détaillée de l’actif réel.
  2. Actualisation en temps réel :
    • Contrairement au modèle BIM statique, un jumeau numérique est capable de refléter les changements en temps réel qui se produisent dans le bâtiment réel. Les mises à jour sont synchronisées avec les données du modèle BIM, assurant ainsi une représentation toujours à jour de l’actif physique.
  3. Analyse et simulation :
    • Le jumeau numérique peut être utilisé pour effectuer diverses analyses et simulations, telles que des simulations de performance énergétique, des analyses de flux de personnes, des prévisions de maintenance préventive, etc. Ces analyses permettent d’optimiser les opérations et la gestion du bâtiment.
  4. Support à la prise de décision :
    • En fournissant une vue virtuelle précise de l’actif physique, le jumeau numérique aide les gestionnaires et les propriétaires à prendre des décisions éclairées concernant la maintenance, la rénovation, l’amélioration des performances et d’autres aspects liés à la gestion du bâtiment.
  5. Intégration de capteurs IoT :
    • Les jumeaux numériques peuvent être enrichis en intégrant des capteurs IoT (Internet des Objets) dans le bâtiment réel. Ces capteurs collectent des données en temps réel sur les conditions environnementales, les performances des équipements, la consommation d’énergie, etc., ce qui enrichit le jumeau numérique avec des informations en direct.
  6. Utilisation dans le cycle de vie du bâtiment :
    • Le jumeau numérique peut être utilisé dans toutes les phases du cycle de vie d’un bâtiment, depuis la conception et la construction jusqu’à l’exploitation et la maintenance. Il offre ainsi une valeur ajoutée tout au long du processus, permettant une gestion plus efficace et proactive des actifs immobiliers.

En résumé, un jumeau numérique est une représentation virtuelle en temps réel d’un bâtiment ou d’une infrastructure, alimentée par des données du modèle BIM. Il offre des avantages significatifs en termes d’analyse, de simulation, de prise de décision et de gestion tout au long du cycle de vie du bâtiment.

L

LOD

Le LOD (Level of detail) définit le niveau de détail et de précision des informations contenues dans un modèle BIM à différentes étapes du projet

Il indique à quel point un élément est développé, de manière à ce que les parties prenantes du projet comprennent clairement ce qui est inclus dans le modèle et à quel stade il se trouve.

Le LOD est généralement défini sur une échelle graduée, allant de LOD 100 (le plus bas niveau de détail) à LOD 500 (le plus haut niveau de détail). Chaque niveau de développement correspond à une description spécifique des informations et du degré de précision des éléments du modèle.

Le LOD spécifie les éléments qui sont inclus dans le modèle BIM, tels que les murs, les portes, les fenêtres, les poteaux, les poutres, les équipements MEP (mécanique, électrique, plomberie), etc. Il définit également la précision géométrique de ces éléments, y compris leur forme, leur taille et leur emplacement.

Le LOD évolue tout au long du cycle de vie du projet, passant d’un niveau de développement plus bas à un niveau plus élevé à mesure que le projet progresse. Par exemple, au début du projet, le LOD peut être plus bas car les informations sont moins définies, tandis qu’à mesure que le projet avance et que les détails sont mieux définis, le LOD augmente pour refléter cela.

Les LOD sont souvent normalisés et standardisés par des organisations industrielles telles que le BuildingSMART, l’American Institute of Architects (AIA) et d’autres, afin d’assurer une compréhension cohérente et une utilisation uniforme des niveaux de développement dans l’industrie de la construction.

M

Maîtrise d’Ouvrage – MOA

La maîtrise d’ouvrage (MOA) désigne l’entité ou la personne qui est le commanditaire d’un projet de construction. La maîtrise d’ouvrage est responsable de la définition des besoins, de la commande, ainsi que du financement du projet. Elle possède l’autorité finale en ce qui concerne les aspects fonctionnels et techniques du projet, et elle veille à ce que le projet réponde à ses attentes en termes de qualité, de coûts et de délais.

La maîtrise d’ouvrage est souvent distinguée de la maîtrise d’œuvre (MOE), qui est chargée de la conception et de la réalisation du projet selon les directives de la MOA. Alors que la maîtrise d’œuvre s’occupe de l’aspect technique du projet, la maîtrise d’ouvrage se concentre sur les objectifs et les résultats attendus.

Maitrise d’Oeuvre

La maîtrise d’œuvre (MOE) désigne l’ensemble des acteurs chargés par la maîtrise d’ouvrage de réaliser un projet selon les besoins et les spécifications définis. Dans le domaine de la construction et du bâtiment, la maîtrise d’œuvre est responsable de la conception et de la mise en œuvre technique du projet. Elle inclut généralement des architectes, des ingénieurs, des consultants spécialisés et des entreprises de construction qui travaillent ensemble pour mener à bien le projet.

La maîtrise d’œuvre (MOE) assure la création des plans architecturaux et techniques, l’estimation des coûts, l’élaboration du calendrier de projet, et coordonne l’ensemble des intervenants pour mener à bien la construction ou la rénovation dans le respect des normes et des réglementations applicables.

Maquette numérique

Une maquette numérique, également connue sous le nom de modèle BIM, est une représentation virtuelle et informatique d’un bâtiment ou d’une infrastructure, contenant des informations détaillées sur ses composants physiques et fonctionnels.

  1. Représentation complète du projet :
    • Une maquette numérique capture toutes les informations pertinentes d’un projet de construction, y compris la géométrie des éléments architecturaux, la disposition des composants structurels, les systèmes MEP (mécanique, électrique, plomberie), les finitions, les équipements, etc.
  2. Intégration des données et des attributs :
    • En plus de la géométrie 3D, la maquette numérique intègre également des données et des attributs associés à chaque composant, tels que les propriétés matérielles, les spécifications techniques, les coûts, les délais de livraison, les informations de maintenance, etc.
  3. Collaboration et coordination :
    • La maquette numérique facilite la collaboration et la coordination entre les différentes parties prenantes du projet, car elle fournit un référentiel centralisé et actualisé où toutes les informations sont accessibles et partagées en temps réel.
  4. Analyse et simulation :
    • En utilisant la maquette numérique, les professionnels peuvent effectuer diverses analyses et simulations pour évaluer les performances du bâtiment, telles que les simulations d’éclairage, de ventilation, d’acoustique, de flux de circulation, etc., afin d’optimiser la conception et la planification du projet.
  5. Gestion du cycle de vie :
    • La maquette numérique peut être utilisée tout au long du cycle de vie du projet, depuis la phase de conception initiale jusqu’à la construction, la maintenance et même la démolition. Elle fournit une plateforme unique pour la gestion et la documentation des informations tout au long de ces phases.
  6. Interopérabilité et normalisation :
    • Les maquettes numériques sont souvent basées sur des normes et des protocoles ouverts, ce qui facilite l’interopérabilité entre différents logiciels BIM et la collaboration entre les professionnels utilisant des outils variés.

N

Niveaux de maturité

Les niveaux de maturité du BIM (Building Information Modeling) sont une échelle qui définit le niveau d’adoption et d’intégration du BIM dans un projet ou une organisation. Le BIM est une approche de modélisation informatique qui permet de créer et de gérer des informations numériques sur un bâtiment tout au long de son cycle de vie, de sa conception à sa démolition.

Les niveaux de maturité du BIM sont généralement classés selon une échelle de 0 à 3, bien que certaines méthodologies puissent inclure des niveaux supplémentaires. Voici une explication générale de chaque niveau :

  1. Niveau 0 :
    • À ce stade, le BIM est généralement absent ou très peu utilisé.
    • Les informations sur le bâtiment sont principalement stockées sous forme de documents papier ou de fichiers numériques non structurés.
    • Les professionnels du secteur de la construction travaillent principalement avec des dessins en 2D et des documents traditionnels.
    • La collaboration entre les différentes parties prenantes du projet est limitée, et il y a peu d’échanges d’informations numériques entre eux.
  2. Niveau 1 :
    • Le BIM est introduit de manière élémentaire, mais il n’est pas encore pleinement intégré dans le processus de conception et de construction.
    • Les données sur le bâtiment commencent à être modélisées en 3D, mais elles restent souvent séparées par discipline (architecturale, structurelle, MEP – mécanique, électrique, plomberie).
    • Les informations sont souvent stockées dans des modèles 3D indépendants et ne sont pas nécessairement interopérables.
    • La collaboration entre les parties prenantes est généralement limitée à des échanges de fichiers 3D ou 2D.
  3. Niveau 2 :
    • Le BIM est pleinement mis en œuvre et intégré dans le processus de conception et de construction.
    • Les données sur le bâtiment sont stockées dans des modèles 3D interopérables, qui permettent une collaboration efficace entre les différentes disciplines.
    • Les informations sont structurées selon des normes de données spécifiques, ce qui facilite la coordination et la gestion des informations tout au long du cycle de vie du projet.
    • Les processus de gestion de l’information, tels que la gestion des modifications et la coordination des conflits, sont généralement améliorés à ce stade.
  4. Niveau 3 :
    • À ce stade avancé, le BIM est utilisé pour permettre une collaboration en temps réel et une gestion intégrée des informations tout au long du cycle de vie du bâtiment.
    • Les données sur le bâtiment sont accessibles à tous les intervenants via une plateforme commune et interopérable, souvent basée sur le cloud.
    • Les technologies telles que les objets connectés et l’internet des objets (IoT) peuvent être intégrées pour permettre une gestion plus avancée et automatisée des bâtiments.
    • Les avantages potentiels du BIM sont pleinement exploités à ce stade, notamment une meilleure efficacité opérationnelle, une réduction des coûts et une durabilité accrue des bâtiments.

O

Objet BIM

Un Objet BIM, également appelé composant BIM ou famille BIM, est une représentation numérique d’un élément architectural, structurel ou MEP (mécanique, électrique, plomberie) dans un modèle BIM. Voici une explication détaillée de ce concept :

  1. Représentation numérique d’un élément :
    • Un Objet BIM est une entité numérique qui représente un composant spécifique d’un bâtiment ou d’une infrastructure dans un modèle BIM. Cela peut inclure des éléments tels que des murs, des portes, des fenêtres, des poutres, des colonnes, des conduits, des luminaires, etc.
  2. Géométrie et attributs associés :
    • Chaque Objet BIM est caractérisé par sa géométrie, qui définit sa forme et ses dimensions dans l’espace virtuel du modèle. En plus de la géométrie, un Objet BIM contient également des attributs et des propriétés associés, tels que les matériaux, les spécifications techniques, les informations de fabrication, les performances, etc.
  3. Normalisation et standardisation :
    • Les Objets BIM sont souvent créés conformément à des normes et des protocoles définis par des organisations industrielles telles que BuildingSMART. Cela garantit une utilisation cohérente et uniforme des Objets BIM dans l’industrie de la construction, facilitant ainsi la compatibilité et l’interopérabilité entre différents logiciels et plateformes BIM.
  4. Réutilisabilité et modularité :
    • Les Objets BIM sont conçus pour être réutilisables et modulaires, ce qui signifie qu’ils peuvent être intégrés dans différents projets et configurés pour répondre à des besoins spécifiques. Cela permet d’accélérer le processus de conception et de construction en évitant la recréation de chaque composant à partir de zéro.
  5. Analyse et simulation :
    • Les Objets BIM peuvent être utilisés pour effectuer des analyses et des simulations sur le modèle, telles que des simulations de performance énergétique, des analyses de circulation, des simulations d’éclairage, etc. Cela permet aux professionnels du BIM d’optimiser la conception et la planification du projet.
  6. Gestion du cycle de vie :
    • Les Objets BIM sont utilisés tout au long du cycle de vie d’un projet de construction, depuis la conception et la construction jusqu’à l’exploitation et la maintenance. Ils constituent une source fiable d’informations pour les gestionnaires et les propriétaires de bâtiments, facilitant ainsi la gestion des actifs immobiliers.

En résumé, un Objet BIM est une représentation numérique d’un élément de construction dans un modèle BIM, caractérisé par sa géométrie, ses attributs et ses propriétés associés. Les Objets BIM jouent un rôle essentiel dans le processus BIM, facilitant la conception, la construction, l’analyse et la gestion des bâtiments et des infrastructures.

P

Producteur BIM

Un Producteur BIM est un professionnel ou une organisation responsable de la création et de la gestion des informations contenues dans un modèle BIM tout au long du cycle de vie d’un projet de construction. Voici une explication détaillée de ce concept :

  1. Création de contenu BIM :
    • Le Producteur BIM est chargé de produire les modèles BIM, qui sont des représentations numériques des éléments physiques et fonctionnels d’un bâtiment ou d’une infrastructure. Cela comprend la modélisation géométrique des éléments architecturaux, structurels, MEP (mécanique, électrique, plomberie), ainsi que l’attribution des données et des attributs associés à chaque composant.
  2. Gestion des informations :
    • En plus de créer les modèles, le Producteur BIM est responsable de gérer les informations contenues dans le modèle tout au long du projet. Cela implique de maintenir la cohérence et l’exactitude des données, de mettre à jour les informations en fonction des modifications du projet et de collaborer avec d’autres parties prenantes pour assurer l’intégration et l’interopérabilité des données.
  3. Coordination et collaboration :
    • Le Producteur BIM collabore avec d’autres membres de l’équipe de projet, y compris les architectes, les ingénieurs, les entrepreneurs et les sous-traitants, pour coordonner les activités de modélisation et s’assurer que les modèles sont compatibles et cohérents entre eux.
  4. Respect des normes et des standards :
    • Le Producteur BIM suit les normes et les protocoles BIM définis pour le projet, ainsi que les meilleures pratiques de l’industrie, pour garantir que les modèles sont conformes aux exigences de qualité, de précision et de cohérence.
  5. Analyse et simulation :
    • Le Producteur BIM peut également effectuer des analyses et des simulations sur les modèles pour évaluer les performances du bâtiment, telles que les simulations énergétiques, les analyses de circulation, les simulations d’éclairage, etc., afin d’optimiser la conception et la planification du projet.

En résumé, le Producteur BIM est un acteur clé dans le processus BIM, responsable de la création, de la gestion et de la coordination des informations contenues dans un modèle BIM tout au long du cycle de vie d’un projet de construction. Son rôle est essentiel pour assurer la qualité, la précision et la cohérence des données utilisées dans la conception, la construction et la gestion des bâtiments et des infrastructures.

R

Référent BIM

Un référent BIM, souvent appelé “BIM Manager” ou “BIM Coordinator”, est un professionnel chargé de superviser et de coordonner l’implémentation du processus BIM au sein d’un projet de construction ou d’une organisation.

Le référent BIM est responsable de coordonner tous les aspects du processus BIM, de la planification initiale à la mise en œuvre et à l’exécution du projet. Cela inclut souvent la définition des objectifs BIM, l’élaboration de plans de mise en œuvre, la coordination des équipes et la supervision des activités BIM tout au long du cycle de vie du projet.

  1. Gestion des ressources humaines :
    • Le référent BIM supervise souvent une équipe de professionnels du BIM, y compris des modélisateurs BIM, des coordinateurs BIM, des gestionnaires de projet et d’autres parties prenantes. Il est responsable du recrutement, de la formation et de la gestion de ces ressources humaines pour garantir qu’elles sont bien alignées avec les objectifs du projet ou de l’organisation.
  2. Développement de standards et de protocoles :
    • Le référent BIM est chargé de développer et de mettre en œuvre des standards, des protocoles et des directives BIM pour assurer la cohérence et la qualité des données et des processus tout au long du projet. Cela peut inclure l’élaboration de normes de modélisation, de protocoles de gestion des données et de procédures de coordination pour garantir une utilisation efficace du BIM.
  3. Communication et coordination :
    • Le référent BIM joue un rôle essentiel dans la communication et la coordination entre les différentes parties prenantes du projet, y compris les architectes, les ingénieurs, les entrepreneurs, les sous-traitants et les propriétaires. Il facilite la collaboration en assurant une compréhension claire des exigences BIM et en résolvant les problèmes de coordination qui peuvent survenir.
  4. Gestion de la technologie BIM :
    • Le référent BIM est responsable de la sélection, de la mise en œuvre et de la gestion des outils, des logiciels et des technologies BIM nécessaires pour soutenir le processus de modélisation et de collaboration. Cela peut inclure la gestion des licences logicielles, la formation des utilisateurs et la maintenance des infrastructures informatiques pour répondre aux besoins du projet.

S

Stock C

L’indicateur Stock C, dans le contexte de la réglementation environnementale RE2020 pour la construction en France, fait référence au stockage de carbone biogénique. Cet indicateur mesure la quantité de dioxyde de carbone (CO2) capturée et stockée dans les matériaux de construction biosourcés utilisés dans un bâtiment. Les matériaux biosourcés, comme le bois, le chanvre, la paille, et d’autres produits agricoles ou forestiers, absorbent et stockent le CO2 de l’atmosphère pendant leur croissance. Lorsqu’ils sont utilisés dans la construction, ils permettent de stocker ce carbone pendant la durée de vie du bâtiment, contribuant ainsi à réduire l’empreinte carbone globale du projet.

L’importance de l’indicateur Stock C dans la RE2020 réside dans son rôle dans la lutte contre le changement climatique. En encourageant l’utilisation de matériaux biosourcés, la RE2020 vise à :

  1. Réduire les émissions de gaz à effet de serre : En stockant le carbone, les matériaux biosourcés contribuent à diminuer la quantité de CO2 dans l’atmosphère, ce qui est essentiel pour atteindre les objectifs climatiques globaux.
  2. Promouvoir des pratiques de construction durable : L’utilisation de matériaux renouvelables et à faible impact environnemental soutient une économie circulaire et réduit la dépendance vis-à-vis des matériaux conventionnels à forte intensité de carbone.
  3. Valoriser les matériaux locaux et renouvelables : L’indicateur encourage l’économie locale et le développement de filières de matériaux renouvelables, ayant souvent un faible impact sur l’environnement comparativement aux matériaux traditionnels.

En somme, l’indicateur Stock C est un outil clé de la RE2020 pour encourager l’innovation dans le secteur de la construction, favoriser la transition vers des bâtiments plus verts et contribuer à la lutte contre le changement climatique.

U

Usages BIM

C’est une explicitation de processus intégrant des pratiques BIM, c’est-à-dire la description d’un processus concret, tel qu’il sera mis en œuvre sur un projet. Cela permet de décrire factuellement les usages voulus des maquettes numériques, les interactions des différents acteurs avec cette base de données, pour des actions métiers précises allant de la production d’images jusqu’à l’exploitation de bâtiment.

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