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Architecture Durable : 4 Principes essentiels à maîtriser

Architecture Durable :

4 Principes essentiels à maîtriser

Architecture Durable :

4 Principes essentiels à maîtriser

mniaiture bim 18, architecture durable

L’architecture durable est désormais essentielle pour répondre aux défis environnementaux. Cet article explore quatre principes fondamentaux de conception architecturale qui, lorsqu’ils sont maîtrisés, permettent de contenir les émissions carbone de votre bâtiment. Que vous soyez architecte ou maître d’ouvrage, ces lignes directrices vous aideront à faire des choix éclairés pour un impact environnemental réduit.

La transition numérique dans le secteur de la construction en France connaît une accélération notable grâce à l'adoption croissante du BIM. Cet outil révolutionnaire ne cesse de transformer les méthodes de travail, de la conception à la gestion de projet, témoignant d'une montée en puissance de la maturité des acteurs du secteur. Pour évaluer cette progression, il est essentiel de se baser sur des indicateurs précis qui reflètent l'évolution des pratiques, des réglementations, et de l'engagement à tous les niveaux de la filière construction. Cet article explore cinq indices clés qui démontrent la croissance du BIM en France.

Réduire le Malus Carbone : Optimiser la SHAB des Logements Collectifs

Un aspect crucial mais souvent sous-estimé de la RE2020 est le malus carbone associé à la Surface Habitable (SHAB) dans les logements collectifs. Le coefficient Misurf engendre un “malus carbone” significatif, cela ayant pour effet d’abaisser le seuil de manière significative.

Voici la fonction qui retranscrit ce malus en fonction de la SHAB étudiée (pour un seuil 2022) :

Malus carbone lié à la SHAB

Le graphique ci-dessus montre que la RE2020 incite à avoir une SHAB d’environ 1300 m² pour les logements collectifs. En dessous de cette valeur, un malus est appliqué de manière croissante avec la surface, et au-delà de 1300 m², le malus augmente à nouveau.

Dans certains cas de figure, il devient stratégique de diviser des projets de plus grande envergure (par exemple >2600 m2 de SHAB) en plusieurs unités plus petites, plutôt que de construire une seule grande structure, pour mieux optimiser les performances environnementales du projet, d’autant plus pour éviter de dépasser la limite critique de 4000 m², où le malus atteint un plateau mais reste élevé.

La Mitoyenneté : Favoriser la compacité pour une architecture plus durable

La mitoyenneté désigne la situation de deux bâtiments ou plus qui partagent un ou plusieurs murs communs. La mitoyenneté améliore la compacité en réduisant la surface extérieure exposée, en optimisant l’utilisation de l’espace et en économisant des matériaux concernés. Cette configuration est courante dans les zones urbaines où l’espace est limité et où l’optimisation de l’utilisation du terrain est essentielle.

Dans le cas d’un même programme où des maisons individuelles sont accolées, les murs mitoyens servent de séparation pour deux bâtiments, ce qui signifie qu’un seul mur est nécessaire là où, sans mitoyenneté, deux seraient requis. Cela réduit la quantité de matériaux de construction nécessaires pour les murs extérieurs, diminuant ainsi les émissions de carbone liées à la production, au transport et à l’installation de ces matériaux.

Dans le cas du raccordement à un bâtiment existant, il est courant de construire un nouveau mur accolé à celui de l’existant sans y rattacher directement les planchers. Cette approche préserve l’indépendance structurelle des deux bâtiments.

Réduction de la surface extérieure exposée

En partageant des murs communs, les bâtiments mitoyens réduisent la surface extérieure exposée aux éléments. Cela améliore l’efficacité énergétique globale des bâtiments, réduisant les besoins en chauffage et en climatisation et, par conséquent, les émissions de carbone associées à la consommation d’énergie.

Réduction de la surface extérieure exposée

En partageant des murs communs, les bâtiments mitoyens réduisent la surface extérieure exposée aux éléments. Cela améliore l'efficacité énergétique globale des bâtiments, réduisant les besoins en chauffage et en climatisation et, par conséquent, les émissions de carbone associées à la consommation d'énergie.

Réduction de la surface extérieure exposée

En partageant des murs communs, les bâtiments mitoyens réduisent la surface extérieure exposée aux éléments. Cela améliore l'efficacité énergétique globale des bâtiments, réduisant les besoins en chauffage et en climatisation et, par conséquent, les émissions de carbone associées à la consommation d'énergie.

Densification urbaine 

La mitoyenneté permet une utilisation plus dense et plus efficace du terrain disponible. En réduisant l’empreinte au sol de chaque bâtiment individuel, on peut construire plus de logements ou de bureaux sur une même surface, diminuant ainsi la nécessité d’étendre les zones urbaines et réduisant les impacts environnementaux liés à l’étalement urbain (déforestation, perte de biodiversité, etc.).

Diminution des besoins en infrastructures 

Les bâtiments mitoyens peuvent souvent partager certaines infrastructures et services, tels que les systèmes de chauffage central, les réseaux de chaleur, les réseaux d’eau et d’assainissement, et les équipements de sécurité incendie. Le partage de ces infrastructures peut réduire les coûts et les émissions de carbone associés à leur construction et leur fonctionnement.

Diminution des besoins en infrastructures

Les bâtiments mitoyens peuvent souvent partager certaines infrastructures et services, tels que les systèmes de chauffage central, les réseaux de chaleur, les réseaux d'eau et d'assainissement, et les équipements de sécurité incendie. Le partage de ces infrastructures peut réduire les coûts et les émissions de carbone associés à leur construction et leur fonctionnement.

Diminution des besoins en infrastructures

Les bâtiments mitoyens peuvent souvent partager certaines infrastructures et services, tels que les systèmes de chauffage central, les réseaux de chaleur, les réseaux d'eau et d'assainissement, et les équipements de sécurité incendie. Le partage de ces infrastructures peut réduire les coûts et les émissions de carbone associés à leur construction et leur fonctionnement.

Illustration de maisons mitoyennes

Ces facteurs combinés contribuent à réduire l’empreinte carbone des projets de construction, faisant de la mitoyenneté une stratégie clé pour le développement durable en milieu urbain.

La transition numérique dans le secteur de la construction en France connaît une accélération notable grâce à l'adoption croissante du BIM. Cet outil révolutionnaire ne cesse de transformer les méthodes de travail, de la conception à la gestion de projet, témoignant d'une montée en puissance de la maturité des acteurs du secteur. Pour évaluer cette progression, il est essentiel de se baser sur des indicateurs précis qui reflètent l'évolution des pratiques, des réglementations, et de l'engagement à tous les niveaux de la filière construction. Cet article explore cinq indices clés qui démontrent la croissance du BIM en France.

Les Vides sur Séjour : Maximiser la compacité pour une architecture éco-responsable

Un vide sur séjour est une caractéristique architecturale où un espace, souvent au-dessus d’un salon ou d’une pièce à vivre, est ouvert sur un niveau supérieur, créant une grande hauteur sous plafond. Bien que cela puisse offrir une impression d’espace et de luminosité, cette conception présente plusieurs implications environnementales négatives liées à la compacité et aux émissions carbone.

Impact sur la compacité

Les vides sur séjour réduisent la compacité du bâtiment. La présence de grands espaces ouverts réduit la surface habitable utilisable sans proportionnellement réduire la surface extérieure, ce qui diminue l’efficacité spatiale du bâtiment.

Illustration d'un vide sur Séjour

Augmentation de l’utilisation des matériaux de construction

Les vides sur séjour nécessitent souvent des murs et des structures supplémentaires pour supporter les niveaux supérieurs. Cette augmentation des matériaux de construction se traduit par une hausse des émissions de CO₂ associées à la production, au transport et à la mise en œuvre de ces matériaux. Plus de matériaux signifient donc une empreinte carbone accrue liée à la construction.

Impact sur l’analyse du cycle de vie (ACV)

L’ACV d’un bâtiment est calculée en kg CO₂ eq/m². En supprimant de la surface habitable, la présence de ces espaces ouverts fait augmenter l’impact carbone par mètre carré de surface habitable, rendant le bâtiment moins efficient sur le plan environnemental. Un espace plus grand et plus volumineux sans augmentation correspondante de la SHAB signifie que le CO₂ émis pour chaque mètre carré habitable est plus élevé.

Impact sur les consommations d’énergie :

Les vides sur séjour, en créant des volumes intérieurs plus importants, compliquent souvent le maintien d’une température homogène. Un grand volume nécessite plus d’énergie pour être chauffé ou refroidi uniformément, notamment en hiver, où l’air chaud a tendance à s’accumuler en hauteur. Cela peut entraîner une augmentation des besoins en chauffage pour compenser les variations de température, rendant la régulation thermique plus difficile.

Intégrer l’ACV dès la conception : Un pilier de l’architecture durable

Le processus de conception architecturale est complexe et nécessite de nombreux allers-retours entre les différentes phases de démarrage, d’études et de validation. Ce processus, impliquant une collaboration étroite avec le bureau d’études, doit prendre en compte plusieurs facteurs comme les matériaux, la morphologie et le programme du bâtiment.

Pour maximiser les bénéfices de l’ACV, nous recommandons de la réaliser dès l’avant-projet sommaire, voire lors de l’esquisse. Cette approche permet de se faire une idée précise des externalités carbone dès les premières phases de conception. En intégrant cette pratique, les architectes peuvent mieux anticiper l’impact environnemental de leurs idées et ajuster leurs conceptions en conséquence.

Le processus de conception architecturale est complexe et nécessite de nombreux allers-retours entre les différentes phases de démarrage, d'études et de validation. Ce processus, impliquant une collaboration étroite avec le bureau d’études, doit prendre en compte plusieurs facteurs comme les matériaux, la morphologie et le programme du bâtiment.

Pour maximiser les bénéfices de l'ACV, nous recommandons de la réaliser dès l'avant-projet sommaire, voire lors de l'esquisse. Cette approche permet de se faire une idée précise des externalités carbone dès les premières phases de conception. En intégrant cette pratique, les architectes peuvent mieux anticiper l'impact environnemental de leurs idées et ajuster leurs conceptions en conséquence.

Schéma du processus de la stratégie de CO2 d'un projet de construciton

Conclusion : L’architecture durable comme réponse aux défis de la RE2020

L’architecture durable repose sur des choix réfléchis qui vont bien au-delà de la conformité aux normes. En appliquant ces quatre principes de conception, vous optimisez non seulement la performance environnementale de vos bâtiments, mais vous créez également des espaces qui répondent aux exigences futures en matière de durabilité. Ces pratiques, lorsqu’elles sont intégrées de manière cohérente dans vos projets, vous permettent d’allier esthétisme, fonctionnalité, et responsabilité écologique. En fin de compte, chaque décision de conception devient une opportunité de réduire l’empreinte carbone et de contribuer positivement à l’environnement.

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